A l’occasion d’une étude Ifop réalisée pour Nescafé, une certaine évolution du lien social a pu être identifiée à l’heure du numérique. Ainsi, une impression d’érosion du lien social semble se dessiner : pour les trois quarts des interviewés (74 %), la qualité du lien social s’est dégradée depuis 10 ans et pour plus de la moitié d’entre eux (57 %), sa quantité s’est également amoindrie — quoique dans une moindre proportion — en dépit du développement des nouveaux types d’interaction que permet le web 2.0 et les réseaux sociaux. Le nombre moyen de contacts Facebook s’établit à 117 et apparaît inversement corrélé à l’âge (de 25 chez les 65 ans et plus à 216 chez les moins de 25 ans). Le virtuel permet la création d’un réseau plus vaste, certes, mais aussi plus « relâché » : pour 6 personnes concernées sur 10, la proportion de personnes proches parmi l’ensemble des contacts ne dépasse pas la moitié. La relation virtuelle ne remplace pas la relation de face à face. 63 % des personnes connectées à Facebook admettent que la qualité de la relation n’est pas la même que dans le réel. La seule chose que Facebook permet davantage que les rencontres en face à face : conserver des liens avec d’anciens amis, camarades, garder le contact avec des personnes qu’on n’a pas le temps de voir (88 % des répondants sont d’accord avec cette affirmation).
partager