Deux tiers des élèves de troisième et de lycée interrogés affirment être optimistes pour leur avenir (67%), notamment ceux résidant en agglomération parisienne (74%) et les interviewés qui se sentent informés concernant leur orientation professionnelle (77%). Toutefois cet optimisme paraît peu constitué : D’abord, très peu se disent « très optimistes » (5%). Ensuite, dans le détail, si les personnes interrogées s’avèrent assez certaines de pouvoir s’orienter vers les études qui les intéressent (82%) et de les réussir (81%), il apparaît néanmoins que seulement un peu plus de la moitié d’entre elles croient en leur capacité à « faire carrière » (59%), trouver un emploi (59%), bien gagner leur vie (57%) et trouver un emploi qui les intéressent (55%). Un peu plus de la moitié des élèves interrogés partage le sentiment d’être plutôt bien informé en matière d’orientation professionnelle (56%), et notamment les 17 ans et plus pour lesquels les choix d’orientation sont plus imminents (71%). Pour s’informer, les élèves privilégient en premier lieu les échanges avec leur entourage – l’entourage personnel (53%), les conseillers d’orientation (42%), les enseignants (50%)- , bien avant les recherches qu’ils peuvent réaliser seuls sur Internet (34%) – et même sur des sites internet spécialisés (22%) -, les salons d’orientation (28%) et les centres d’information et d’orientation (21%). On notera toutefois à titre subsidiaire que les élèves de Terminale ont recours à ces différentes sources de manière beaucoup plus équilibrée que les plus jeunes qui, assez logiquement compte tenu de l’échéance plus lointaine de leurs choix d’orientation, s’en tiennent davantage aux conseils de leur entourage. Et plus précisément s’agissant des conseils, il apparaît que les enfants issus de classes sociales modestes en appellent davantage aux professionnels du secteur (enseignants, conseillers d’orientation) quand ceux des milieux plus favorisés s’en réfèrent plus à leur entourage personnel.
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