Alors qu’Arthur Germain descend actuellement la Seine à la nage sur 780 km et dans une volonté commune de sensibiliser les Français à la préservation de notre patrimoine naturel, son partenaire OVO Energy publie avec l’institut Ifop une étude d’opinion inédite sur le rapport des Français à l’eau : focus sur la perception des Français vis-à-vis de la Seine, de la baignade et de leur degré de sensibilisation à cette ressource naturelle indispensable à la vie.
Les Français et la Seine – une histoire contrariée
Bien qu’une génération de Français considère ce fleuve comme « emblématique » de la capitale (82% des plus de 65 ans vs. 54% des 15-17 ans), une très large majorité d’entre eux ont une mauvaise image de la Seine (70%). Un sentiment national qui ne se cantonne pas aux habitants de l’agglomération parisienne (64% vs. 71% des habitants des villes de province et communes rurales). Autre signe de ce désamour pour ce fleuve mythique, seulement 12% des Français aimeraient s’y baigner. La Seine qui arrive bonne dernière dans le classement de nos 5 fleuves français (27% pour La Loire, 25% pour La Garonne, 20% pour Le Rhône et 19% pour Le Rhin).
Les raisons du désamour
Pour définir la Seine aujourd’hui, symbole touristique pour près d’un français sur deux, les personnes interrogées l’associent majoritairement à des notions négatives – les termes « polluée », « sale », « insuffisamment mise en valeur », « dangereuse », « malodorante » apparaissent dans le top10 des qualificatifs les plus cités – davantage que des notions positives : des termes tels que « romantique » ou bien encore « belle », « paisible », « sûre » et « propre » qui sont relégués loin dans le classement.
Un amour contrarié alors que 87% des Français associent la Seine à des activités ludiques telles que la promenade, les rencontres familiales et amicales (59%) ou bien encore aux loisirs (58%). Ou bien serait-ce car ils ne peuvent pas suffisamment s’approprier personnellement ce patrimoine naturel, l’associant davantage aux transports de touristes (86%) ou bien de marchandises (76%) ?
Les Français et la baignade : des discriminations persistantes
Mallorie Sia, PDG d’OVO Energy France et sportive confirmée depuis son plus jeune âge, notamment en natation, a décidé de mettre en lumière la cause environnementale à travers le sport, en soutenant le projet d’Arthur Germain. L’occasion dans cette enquête de s’intéresser au rapport des Français à l’eau et à la baignade.
En 2021, il reste toujours 17% des Français qui avouent ne pas savoir du tout nager. Si une majorité confirme donc se débrouiller (83% affirment savoir nager), ils sont tout de même près d’un quart à admettre mal nager (24%). Enfin, l’âge moyen de l’apprentissage de la natation est situé entre 9 et 10 ans selon les données transmises par les personnes interrogées (9,4 ans).