La campagne présidentielle de 2017 aura été particulièrement marquée par les affaires, celles en rapport avec l’emploi fictif de Pénélope Fillon par son mari et candidat des Républicains François Fillon, mais également celle de Marine Le Pen et des emplois fictifs de ses assistants parlementaires. Difficile d’évaluer si la prise de conscience générale au sein de la population français face à ces affaires survivra à la campagne, en revanche le poids que ces affaires ont pu avoir dans les discussions des Français et le durcissement des propositions des candidats pour y répondre sont révélateurs de la fin d’une époque où hommes et femmes politiques agissaient sans véritable contrôle ni sanction. Aujourd’hui, les propositions des candidats et le soutien qu’elles recueillent dans l’opinion, laisseraient penser que la remise en cause de certaines institutions est particulièrement vigoureuse, que ce soit sur le plan moral ou démocratique.
Paul Cébille, chargé d’études du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise
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