Dans le cadre du sommet du Grand Paris, les notaires du Grand Paris et la tribune ont commandé à l’IFOP la réalisation d’une enquête exclusive destinée à comprendre le regard porté par les Franciliens sur ce projet. En voici les principaux enseignements.
l’étude met en lumière la prégnance de la problématique des transports pour les Franciliens, prégnance dont on pouvait penser qu’elle s’était atténuée avec la montée en puissance du télétravail. Pourtant, les Franciliens sont plus nombreux qu’en 2018 à estimer que l’amélioration des conditions de transport doit être la priorité du Grand Paris (63%, + 11 points). De surcroit, c’est ce sujet qui est cité en 1er comme condition à un changement positif de la région parisienne à un horizon 30 ans.
Globalement, l’impact du Grand Paris est perçu positivement sur cette dimension : 52% des sondés jugent que le projet sera bénéfique sur leurs déplacements.
Les résultats de l’enquête nuancent assez fortement l’idée d’un exode massif francilien : 37% des sondés sont candidats à un départ de la région, une proportion très proche de celle mesurée en 2018 avant la crise.
Notons également la montée en puissance de l’attente environnementale : il s’agit du 3e objectif le plus cité (37%, + 19 points). Peut-être aussi car le projet du Grand Paris est perçu négativement sur ce point par plus d’un tiers des sondés (37%).