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OBSERVATOIRE DE LA PROTECTION – VAGUE 3

Pour la 3e année consécutive, l’Ifop a conduit pour Aéma Groupe la 3e édition de son baromètre de l’Observatoire de la protection, complété cette année d’un volet européen, mené en Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Pologne et Suède.

 

En France, il peut être retenu les points suivants :

 

1. Un besoin d’accompagnement qui ne s’est jamais aussi fortement exprimé

  • Renforcer l’accompagnement des risques est un besoin de plus en plus présent chez le grand public (les Français sont moins nombreux à faire part de leur volonté de n’être accompagné sur aucun risque : -9 pts vs 2022 ; -7 pts vs 2021). Ce besoin d’accompagnement concerne surtout des risques « traditionnels » (santé physique, et dépendance / perte d’autonomie) mais aussi le maintien d’un certain niveau de pouvoir d’achat, lequel participe beaucoup à la définition de sa place dans la société.
  • En parallèle, la confiance accordée aux assureurs mutualistes pour assurer la protection des Français face aux risques se consolide au niveau atteint l’an passé et conserve son avance sur les assureurs traditionnels.

 

2. La dépendance, la perte d’autonomie : une préoccupation majeure au sein du registre du vieillissement et pour laquelle une protection est particulièrement attendue

  • En résonnance avec le vieillissement démographique et les enjeux qui lui sont liés (réforme des retraites, pérennité du système de santé, génération « nold » adepte du bien vieillir…), l’inquiétude face à la dépendance/la perte d’autonomie s’accroît, tout comme son besoin d’accompagnement, qui ne s’est encore jamais manifesté à un niveau aussi haut (respectivement +11 pts et +8 pts vs 2022).
  • Pour autant – comme pour conjurer l’anxiété que suscite le sujet – une tendance au déni de la part des Français se dessine, si l’on en croît la façon dont ils abordent la culture de la prévention (cf. ci-après).

 

3. La culture de la prévention : une notion à la fois dominée par les enjeux de santé…

  • La maîtrise de la « culture de la prévention » s’avère partielle mais aussi, et surtout, abordée prioritairement par le prisme de la santé, bien avant d’autres thématiques, comme celle de la sécurité par exemple.
  • Cela rejoint, en outre, le fait que la santé constitue aujourd’hui le domaine :
  • sur lequel on se sent le plus protégé,
  • dont les professionnels apparaissent les plus à même d’apporter protection (désormais autant que les proches),
  • sur lequel on souhaite prioritairement voir les assureurs se constituer porteurs de changements dans la société.

 

4. … et suscitant manifestement une certaine forme de déni

  • Malgré le fort besoin d’accompagnement exprimé, les Français semblent encore peu disposés à s’emparer concrètement de la problématique :
  • Les actions mises en œuvre pour anticiper son propre vieillissement – et donc sa potentielle dépendance / perte d’autonomie – signifient soit un engagement très limité et subjectivement apprécié (adopter un mode de vie plus sain) soit une mise à distance de ce type de questionnement possiblement anxiogène (« je m’en occuperai plus tard », « je préfère ne pas y penser »…).
  • Les obstacles imaginés au déploiement d’une culture de la prévention sont dominés par la résistance au changement, intrinsèquement humaine, et empêchant une considération plus réaliste de l’enjeu. Raison pour laquelle, probablement, ce sont les actions en direction des publics scolaires qui sont imaginées comme les plus efficaces, c’est-à-dire à un âge où les habitudes sont encore à l’état de définition.

 

Et en Europe ?

 

1. La prévention des risques n’apparaît pas, de façon consciente, comme un enjeu sociétal de premier plan dans les pays européens étudiés

  • Si le pouvoir d’achat cristallise les inquiétudes en France, les Allemands, les Italiens et les Britanniques placent le changement climatique en tête des enjeux, quand il s’agit de l’accès aux soins en Pologne et en Suède.
  • La prévention des risques se situe en fin de liste des sujets les plus préoccupants pour la société, quel que soit le pays à partir duquel le regard est porté.

 

2. Pour soi et ses proches : priorité à la santé

  • Une santé qui est avant tout considérée sur le plan physique en France, Italie, Pologne et Royaume-Uni.
  • Tandis que la santé mentale retient davantage l’attention en Suède (à égalité avec la santé physique) et en Allemagne (1ère inquiétude).

 

3. La prévention : une notion…

 

…qui n’a pas cheminé au même rythme dans tous les pays

  • Italiens, Polonais et Allemands estiment en avoir une plutôt bonne représentation, plus que les Britanniques, Suédois et Français.

… dont la santé constitue la clé d’entrée

  • Une représentation de la prévention qui s’exerce avant tout par le prisme de la santé (consultations médicales régulières, un mode de vie plus sain, vaccination) et dans un second temps par celui de la sécurité (préparation pour faire face à des situations d’urgence ou à des catastrophes).
  • Le risque santé demeure le principal consentement en termes d’investissement financier. Mais les contextes locaux impliquent des considérations additionnelles tels que le risque climatique en Italie ou bien le risque routier en Pologne.

… dont on peine partout à s’emparer activement

  • Adopter un mode de vie plus sain concentre les dispositions au changement (mais les Polonais se montrent globalement plus à même d’enclencher d’autres types d’action).
  • La difficulté à modifier ses habitudes apparaît partout comme le principal frein (une résistance particulièrement exprimée en Allemagne).
  • Une déresponsabilisation peu évoquée en France mais plus en Italie, Royaume-Uni et Suède.

… avec des modes de sensibilisation qui reflètent des cultures différentes

  • Plus de sensibilité aux actions en direction des scolaires en France, aux campagnes d’information en Italie et en Pologne, aux contrats incluant des mesures de prévention en Italie et en Suède, à des systèmes de récompense en Allemagne et au Royaume-Uni…

 

Retrouvez ci-contre les résultats détaillés de l’étude.

 

 

 

Documents à télécharger

Présentation - Observatoire de la protection - V3 Présentation - Volet européen

Méthodologie de recueil

France - Observatoire de la protection (V3) :
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 3007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 15
novembre au 23 novembre 2023.

Europe :
L’enquête a été menée auprès des échantillons suivants, chacun représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus :
• Allemagne : 302 personnes
• Italie : 301 personnes
• Pologne : 300 personnes
• Royaume-Uni : 300 personnes
• Suède : 300 personnes
La représentativité des échantillons a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 29 novembre au 8 décembre 2023.

Vos interlocuteurs

Fabienne Gomant Directrice adjointe du pôle Opinion & Stratégies d'Entreprises

Lisa Roure Chargée d’études - Opinion & Stratégies d’Entreprise

Documents à télécharger

Présentation - Observatoire de la protection - V3 Présentation - Volet européen

Méthodologie de recueil

France - Observatoire de la protection (V3) :
L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 3007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 15
novembre au 23 novembre 2023.

Europe :
L’enquête a été menée auprès des échantillons suivants, chacun représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus :
• Allemagne : 302 personnes
• Italie : 301 personnes
• Pologne : 300 personnes
• Royaume-Uni : 300 personnes
• Suède : 300 personnes
La représentativité des échantillons a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 29 novembre au 8 décembre 2023.

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