Les élections européennes ont démontré que la séquence électorale de 2017 entre LREM et RN, n’était pas un accident et que le processus de recomposition politique initiée à cette occasion n’était pas terminé. Conformément à l’idée défendue dans notre livre, nous assistons à la mise en conformité du paysage électoral avec la réalité socio-culturelle et économique du pays. Après l’implosion du PS en 2017, ce processus s’est traduit aux européennes par la désagrégation de la coalition sociologique que Jean-Luc Mélenchon était parvenue à rassembler derrière lui de manière éphémère et par la dislocation des Républicains.
Dans le même temps, ce scrutin a confirmé l’installation de LREM et du RN comme les deux principales forces électorales françaises. Avec respectivement 22,4% et 23,3% des voix, ces deux formations conservent grosso modoleur étiage de 2017 et dominent un paysage électoral archipelisé.
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