Lorsqu’on interroge les actifs occupés sur leur optimisme concernant leur vie professionnelle sur 5 ans entre les mois de février et de mai 2020, on enregistre une baisse de 9 points de l’optimisme (58% vs 67% lors de la première vague). Il y a donc un impact indéniable de la crise sanitaire sur cette perception, pourtant demandée sur une horizon de 5 ans.
Si l’on regarde par catégories de population, globalement, les mêmes hiérarchies sont observées. Toutefois, cette baisse générale est un peu moins forte chez les moins de 35 ans (-5 points, 73% vs 78%). Chez les cadres en revanche, on retrouve une baisse proche de celle constatée en moyenne (-8 points, 63% vs 71%).
Une tendance semble malgré tout nouvelle sur cette vague : l’optimisme dans les structures de grande taille est plus affirmé que dans des entreprises de petite taille, ce qui était moins flagrant lors de la vague précédente. Le fait que ces entreprises ressentent moins les effets négatifs de la conjoncture immédiate (par rapport notamment à des petits commerces ou à des services de proximité) et parviennent donc à mieux protéger leurs salariés, contribue probablement à expliquer le plus fort optimisme constaté chez ces derniers.