A sept mois de l’élection présidentielle, le pessimisme des Français est majoritaire. En effet, 55% des personnes interrogées se déclarent pessimistes en pensant à leur avenir et à celui de leurs enfants. Poursuite de la crise sanitaire avec désormais une quatrième vague, accélération du dérèglement climatique, ressenti d’une insécurité culturelle face à l’arrivée de migrants… Autant de sujets de l’été qui favorisent ce véritable pessimisme de projection.
Pour autant, la part de Français se disant optimiste (45%) est loin d’être négligeable. Elle s’avère à la fois bien supérieure au score plancher (30%), observé au lendemain de l’annonce du 2ème confinement. De la même façon, signe d’une forme de résilience française, ce degré d’optimisme surpasse nettement les niveaux souvent enregistrés lors du quinquennat précédent : 32% en août 2012, 29% en décembre 2014 voire 28% en janvier 2017.
Dans le détail des réponses, cet indicateur fait sans surprise l’objet d’un clivage générationnel. Ainsi, l’écart d’optimisme entre les moins de 35 ans et les plus de 65 ans s’élève à 33 points, les seniors (tout comme les retraités) apparaissant comme le segment qui affiche le pessimisme le plus fort.
S’agissant des réponses en fonction de la proximité partisane, l’optimisme en son avenir s’avère minoritaire dans toutes les familles politiques, à la seule et symbolique exception des sympathisants de la République en Marche (70% d’optimisme versus 46% à gauche et 43% à droite).