La France est-elle vraiment la patrie du libertinage ? Les bases de comparaison internationale étant rares, voire inexistantes, le leader français des sites de rencontres libertines, Netechangisme, a commandé à l’IFOP une grande enquête sur la pratique des différentes formes de sexualités collectives en Europe.
Réalisée dans les principaux pays européens auprès d’un échantillon de plus de 5 000 personnes, cette enquête fournit ainsi les premières données fiables sur des pratiques encore peu étudiées comme l’échangisme, le triolisme ou le mélangisme. Permettant de dresser une carte des différents types de sexualité de groupe en Europe, ces résultats tordent le cou à certaines idées reçues sur le caractère particulièrement « libertin » des Français sans pour autant démentir leur goût de plus en plus prononcé pour les jeux sexuels à plusieurs…
Echangisme, triolisme et autres mélangismes sont autant de formes d’affranchissement des codes traditionnels de la sexualité qui restent minoritaires en Europe : la majorité des Européens conservant une vision assez normative de la sexualité fondée sur le principe d’exclusivité sexuelle entre partenaires. Cependant, cette étude atteste du fait qu’une proportion croissante de la population ne limite plus sa sexualité à un cadre conjugal classique. En effet, si l’introduction d’un ou plusieurs partenaires dans la vie sexuelle d’un couple constitue toujours une prise de risques, elle apparaît aussi comme une forme de comportement extra-conjugal codifié dans lequel chacun est associé aux jeux sexuels de l’autre.
Le désir des Français d’expérimenter des pratiques susceptibles de casser la routine, en fait ainsi une source de diversification du plaisir conjugal parmi d’autres. Ces formes de sexualité de groupe participent donc, au même titre que la pratique d’autres jeux au sein du couple (ex : usage de Sex Toy, pratiques « SM soft »,…) au développement d’une vie érotique plus variée.
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