Après la forte mobilisation des opposants au mariage pour tous, Famille Chrétienne a chargé l’Ifop de mesurer quel pouvait être le poids du débat sur les valeurs lors des prochaines échéances électorales. Résultat, pour un quart des Français – et un tiers des catholiques pratiquants –, la politique familiale, le gender à l’école et l’euthanasie constitueront un critère essentiel de leurs votes. Le vote sur ces valeurs augmente avec le taux de pratique religieuse: de 36 % pour les pratiquants « très réguliers », on passe à 30 % pour les pratiquants « réguliers », 23 % pour les pratiquants « occasionnels » et 19 % pour les non-pratiquants mais précisons que la moitié des catholiques pratiquants considèrent ces valeurs comme importantes, mais pas essentielles pour le choix de son candidat, car les catholiques ne forment pas un bloc monolithique.
A l’inverse, 23 % des « sans religion » considèrent aussi ces valeurs comme déterminantes dans leurs critères de vote (qu’ils soient pour ou contre), ainsi que 26 % des autres religions. Ces sujets ne sont donc pas cantonnés à une frange de l’électorat. Quel que soit leur âge, leur catégorie socioprofessionnelle, leur sensibilité politique, entre un quart et un tiers des personnes interrogées considèrent ces questions comme prépondérantes dans leurs choix électoraux futurs.
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