Dans un contexte international chargé, et alors même que le Quai d’Orsay doit faire face à une situation difficile, 44% des Français estiment que notre diplomatie sort affaiblie des épisodes de révolte qui ont frappé les pays arabes ces dernières semaines. La tribune publiée dans la presse par un collectif de diplomates, s’élevant contre la disparition « de la voix de la France » dans le monde, est donc doublée d’un regard mitigé et relativement pessimiste de l’opinion publique à l’égard des conséquences diplomatiques des épisodes tunisiens, égyptiens, ou libyens.
En outre, de la gestion de l’affaire Florence Cassez aux critiques émises à l’encontre des relations de Michèle Alliot-Marie avec le pouvoir tunisien, les éléments fragilisant le réseau diplomatique français se multiplient, encore assombris par les premiers pas difficiles de l’ambassadeur Boillon à Tunis.
Toutefois, en dépit de ce contexte, notons que près d’une personne interrogée sur deux juge que l’influence de la diplomatie française n’a pas changé à travers ces révoltes (48%). Et 8% des Français pensent même que notre influence diplomatique sort renforcée des révolutions touchant les pays arabes.
partager