Bien que l’afflux de réfugiés en France ne soit pas comparables aux situations de l’Allemagne ou de la Grèce, deux tiers des Français (62%) estiment aujourd’hui que cette question va jouer « beaucoup ou assez » dans leur comportement électoral au moment des régionales de décembre. Cette sensibilité varie drastiquement selon la proximité politique : l’impact de la question des migrants sur le vote est d’autant plus fort qu’on se déplace vers la droite de l’échiquier politique, puisque 85% des électeurs de Marine Le Pen à la présidentielle disent que la question aura une influence sur leur vote au moment des régionales.
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