Barbara Bidan, Directrice Santé, Alimentation Durable, Communication Corporate et Affaires publiques de Fleury Michon, nous explique la stratégie responsable de l’entreprise et l’utilisation des enseignements de l’étude Food Ingredients menée par le département Consumer & Retail de l’IFOP depuis 2011.
Fleury Michon est souvent cité en exemple comme acteur engagé dans une alimentation plus responsable. Quelle est la démarche de l’entreprise en termes de responsabilité sociétale ? Quelles sont les actions mises en œuvre ?
Fleury Michon est engagée depuis très longtemps dans une démarche de progrès continu : c’est dans l’ADN, dans l’histoire de notre entreprise ! Cet engagement a été formalisé en 2014 avec notre projet d’entreprise « Aider les hommes à manger mieux chaque jour » qui nous anime au quotidien.
Cette belle mission s’appuie sur 5 axes RSE :
- Les consommateurs : en proposant des produits gourmands, mais sains et accessibles
- Les filières d’approvisionnement : en cherchant des pratiques les plus durables possibles pour tous les maillons de la chaine
- L’environnement : en limitant notamment l’impact des usines et des emballages par de nombreuses initiatives (lancement de barquettes en bois, utilisation de plastique recyclé et de carton…)
- Les collaborateurs : en promouvant leur épanouissement et leur développement professionnel
- L’ancrage territoriale : en assumant totalement notre rôle local en tant qu’ETI familiale et vendéenne
Comment avez-vous utilisé les enseignements de l’étude Food Ingredients ? En quoi a-t-elle accompagné votre démarche d’amélioration des recettes ?
Nous avons participé dès la 1ère vague de l’étude en 2011 et à chaque vague depuis : elle nous sert de boussole et constitue un rendez-vous incontournable pour les équipes marketing et R&D !
En effet, comme je le disais, Fleury Michon a été précurseur dans l’alimentation responsable : nous avons créé il y a 20 ans une charte nutritionnelle interne qui limite l’utilisation du sel, du gras, des additifs… ; nous avons participé à la démocratisation du Nutri-Score ; …
Et cette étude entre pleinement dans notre réflexion sur la composition de nos produits, comme source de compréhension des attentes sociétales, en complément des 2 autres piliers que sont la réglementation et les évolutions scientifiques.
Nous avons par exemple supprimé le glutamate et les polyphosphates de nos surimis. En terme d’étiquetage, nous avons pris très tôt la décision d’indiquer clairement dans nos listes d’ingrédient la présence éventuelle d’additifs par leurs noms et fonction plutôt que par leur code E …, incompréhensible pour les consommateurs.
Aujourd’hui, 75% de nos plats cuisinés sont sans additifs.
Et plus encore que la composition, l’étude confirme les attentes fortes des consommateurs en terme de responsabilité sociétale : en tant qu’entreprise familiale et vendéenne, nous sommes très attachés au développement de nos territoires. C’est dans ce sens que nous poursuivons nos efforts pour proposer des offres respectueuses de l’homme et de notre environnement.
Quels chantiers allez-vous poursuivre, accélérer et/ou amplifier à la vue des résultats de l’étude ?
La dernière vague de l’étude nous conforte dans notre démarche de progrès et valide notre parti-pris : proposer des produits bons, accessibles et allant vers toujours plus de naturalité.
Les nouvelles offres que nous lançons ce mois-ci en sont la traduction: le développement de jambons sans nitrites ou de nouveaux plats cuisinés proposées dans des barquettes en bois.
Plus largement, l’étude renforce notre conviction qu’il faut davantage communiquer sur nos efforts pour mettre en adéquation la perception des consommateurs et la réalité de nos produits, et valoriser nos actions en réponse aux attentes sociétales.
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