Cette étude réalisée par l’Ifop pour PSRE met en lumière plusieurs points :
Un quart des salariés sont amenés à passer ou recevoir des communications téléphoniques au volant lors de déplacements professionnels. Parmi ceux-ci, seuls 2 sur 10 déclarent passer ces communications systématiquement à l’arrêt quand 4 sur 10 avouent les passer en situation de conduite. Pour autant, les deux-tiers d’entre eux sont conscients du risque de perturbation de la conduite engendré par l’usage du téléphone au volant (54% savent que téléphoner au volant peut perturber la conduite et 12% que cela expose à une prise de risque). Cependant, dans un contexte où le téléphone est considéré comme un outil de travail naturel et finalement peu questionné (pour 41% des salariés concernés ces communications sont incontournables du point de vue de l’organisation du travail et 35% indiquent qu’elles sont dictées par le besoin d’obtenir des informations complémentaires en rapport avec le déplacement effectué), le kit « mains libres » est perçu comme le moyen de téléphoner au volant en toute sécurité et légalité (ex : 76% des salariés utilisant un véhicule professionnel et 67% des chefs d’entreprise sont d’accord avec l’affirmation « Téléphoner à l’aide d’un kit « mains libres » n’expose pas à des sanctions (amende, perte de points) »), ce qui n’est pas systématique.
Rappel méthodologique :
– Echantillon de 1 000 salariés d’entreprises publiques et privées appartenant aux secteurs de l’industrie, du BTP, du commerce et des services. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille de l’entreprise, secteur d’activité) après stratification par région.
– Echantillon de 400 dirigeants d’entreprises, représentatif des entreprises françaises appartenant aux secteurs de l’industrie, du BTP, du commerce et des services. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille et secteur d’activité) après stratification par région.
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