La proportion d’entreprises mettant à disposition de leurs salariés un véhicule de société reste stable depuis 4 ans. Un tiers des dirigeants interrogés déclarent ainsi que certains de leurs salariés disposent d’un véhicule au nom de l’entreprise (32%).
Tout comme en 2018, seulement 18% des dirigeants interrogés désignent correctement les risques routiers comme étant la première cause d’accidents mortels au travail. En 2016, un quart d’entre eux estimait alors correctement ce risque (25%). Cette perception a donc reculé.
Toutefois, ils sont de plus en plus nombreux à considérer que le risque routier professionnel occupe la seconde place dans cette hiérarchie des causes d’accidents mortels au travail (44%), soit 9 points de plus qu’en 2016.
Depuis le 1er Janvier 2017, les employeurs ont pour obligation de dénoncer les salariés qui auraient commis une infraction sur la route en circulant à bord d’un véhicule de société, ne prenant donc pas en compte le risque routier que cela représente. Connue par plus de neuf dirigeants d’entreprises sur dix (91%), cette mesure semble de plus en plus devenir une réalité dans les entreprises. En effet, face à une telle situation, ils sont désormais 69% à déclarer respecter cette mesure en dénonçant le salarié responsable de l’infraction (69%), soit une progression de 19 points depuis mars 2017 (année de sa mise en place).