Les ¾ des médecins sont leur propre médecin traitant et prennent en charge un membre de leur famille
Seul 1 médecin sur 5 a recours à un confrère pour sa propre prise en charge (21%). A l’inverse, les ¾ sont leur propre médecin traitant (75%). De la même manière, la prise en charge d’un membre de sa famille est une habitude répandue (77%) notamment pour son conjoint (59%) et ses enfants (57%). Ils ne sont en revanche « qu’un » sur cinq à être le médecin traitant d’un de leurs parents (19%).
Le sentiment d’être moins bien soigné que ses patients est un sentiment relativement courant chez les médecins libéraux
Plus d’un médecin libéral sur deux pense que les médecins sont en général moins bien soignés que leurs patients (53%). Ce sentiment est même encore plus marqué chez les femmes (65%) et les généralistes (57%)
Prévention et dépistages : une situation en demi-teinte
Les préconisations de la Haute Autorité de Santé sont assez largement respectées par les médecins pour leur propre situation (73% dont 26% « oui, tout à fait »). En matière de pathologies cardio-vasculaires, les médecins semblent sous-estimer le risque : seul un peu plus d’un professionnel sur deux se sent concerné (55%). Les populations les plus exposées sont à peine plus nombreuses à percevoir un risque (59% à 64% pour les 50 ans et plus).
Le renoncement à la prise d’un arrêt de travail en cas de maladie est une pratique très répandue
En matière d’arrêt de travail, les médecins libéraux apparaissent peu stricts. Ils sont ainsi 81% à avoir déjà renoncé à un arrêt alors qu’ils étaient malades, principalement par conscience professionnelle (73% ont cité cette raison) ou car ils n’avaient pas de remplaçant (50%). Par ailleurs, seuls 8% d’entre eux ont pris un arrêt de travail au cours de l’année écoulée. Pour 31%, c’était il y a 5 ans ou plus et 49% n’en ont jamais pris au cours de leur vie professionnelle !
Bien-être et satisfaction professionnelle : une situation différenciée selon la spécialité médicale
Le niveau de satisfaction professionnelle des médecins libéraux est comparable à celui observé auprès des salariés français dans leur ensemble. Si 76% des médecins déclarent être satisfaits de leur situation professionnelle (comme les salariés français), ils ne sont que 12% à se dire très satisfaits (contre 15% des salariés français). Plus précisément, les généralistes se montrent sensiblement moins positifs que les spécialistes (66% de satisfaction globale contre 89%).