Invités à livrer leurs représentations de la propriété immobilière, les franciliens âgés de 20 à 45 ans désignent en premier lieu la notion d’investissement (64% du total des citations). Celle de finance est également évoquée spontanément par la population (52%), qu’il s’agisse du coût que cela implique (« c’est trop cher », 13%) ou le fait même d’investir (12%), par le biais un crédit (12%).
La sécurité que la propriété suppose, est un bénéfice reconnu dans 44% des citations (et 10% en spontané) – notamment auprès des habitants de Paris intramuros (50%) – suivi de l’idée d’un accomplissement personnel, citée dans plus d’un tiers des cas (35%), ce qui confirme les évocations spontanées relatives à la réalisation (8%). A l’inverse, certains voient dans la propriété immobilière, un endettement (20%), ou de façon plus marginale, une contrainte (6%) ou encore un fantasme (5%), alors que « le privilège » ou le « signe de richesse » sont davantage cités (respectivement 17% et 10% du total des citations).
Les aspirations en matière de propriété se précisent puisque 67% des Franciliens âgés de 20 à 45 ans envisagent de réaliser un projet immobiliers dans les cinq prochaines années, lesquels accordent par ailleurs une grande confiance aux notaires (80%). Ce projet à moyen terme est surtout motivé par l’achat de sa résidence principale (59%), bien loin devant l’investissement locatif (28%) ou l’achat d’une résidence secondaire (13%). Ces différentes projections d’achat de bien(s) immobilier(s) permettront, selon les individus concernés, surtout de se constituer un capital (43%), avant de constituer un placement financier sûr (38%). Viennent ensuite des objectifs de transmission à leurs enfants (33%) ou de préparation à la retraite (26%).
Plus précisément sur le lieu de vie, 60% des individus souhaitant quitter leur commune actuelle, envisagent de quitter la région francilienne, en visant soit une ville intermédiaire (20%), soit la campagne (16%) plutôt qu’une métropole (13%) ou une petite ville (11%). La capitale attire 6% des Franciliens interrogés souhaitant quitter leur commune actuelle, alors que la banlieue apparaît comme plus attractive (9% pour la banlieue éloignée et 14% pour la banlieue proche).
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