Après une année pleine d’exercice du pouvoir, Emmanuel Macron voit sa cote de satisfaction reculer pour le second mois consécutif pour s’établir à 40% (-1 point par rapport au mois précédent), tandis que la proportion de mécontents atteint son plus haut niveau (58%) depuis la dernière élection présidentielle.
Dans le détail, le chef de l’Etat enregistre un recul considérable chez les personnes âgées de 65 ans et plus (-8 points à 38%), et un repli chez les sympathisants des Républicains (-4 points à 47%).
Plus globalement, bien que les récentes polémiques liées au comportement d’Emmanuel Macron en différentes occasions (collégien recadré au Mont-Valérien, le propos selon lequel « un pognon de dingue » est investi dans les aides sociales, l’installation d’une piscine dans la résidence présidentielle du Fort de Brégançon, etc.) ne semblent pas avoir un impact direct, elles sont de nature à renforcer le sentiment d’une déconnexion du chef de l’Etat.
Dans le même temps, la cote de satisfaction du Premier ministre recule encore plus nettement de 3 points pour s’établir à 42%, soit son plus bas niveau depuis sa nomination à Matignon. A l’instar du chef de l’Etat, Édouard Philippe se voit régulièrement reprocher une forme d’obstination sur la question sociale, mais surtout la limitation de la vitesse maximale autorisée à 80 km/h sur les routes départementales demeure un des griefs qui lui sont le plus souvent faits.