Avec 24% de personnes se déclarant satisfaites, François Hollande cède 3 des 7 points qu’il avait gagnés au lendemain des attentats de novembre. La baisse est moins forte qu’après les attentats de janvier (-5 points en février) mais à l’époque son gain avait également été plus élevé (+12 points entre décembre et janvier). Les causes avancées pour expliquer le mécontentement font de nouveau la part belle à la hausse du chômage et aux promesses non tenues ou à l’absence de résultats. Tout se passe donc comme si, en dépit de la menace terroriste toujours vive, les thématiques traditionnelles reprenaient le dessus entraînant à la baisse la popularité du Président. Ce dernier cède notamment 12 points parmi les commerçants, artisans et chefs d’entreprise, sans doute déçus par la teneur des nouvelles annonces en matière d’emploi. François Hollande recule également à gauche (-5 point parmi les sympathisants écologistes, -4 au Front de Gauche et parmi les sympathisants socialistes), certains interviewés de gauche nous citant la question de la déchéance de la nationalité parmi leurs griefs, mais au total 65% des sympathisants socialistes se disent encore satisfaits.
Manuel Valls, quant à lui, progresse d’un point à 39%. Sa cote est de 9 points supérieure à celle du Président dans les rangs socialistes mais c’est surtout à droite et au centre qu’il creuse l’écart : 53% contre 25% au Modem, 39% contre 13% à l’UDI et 31% contre seulement 5% auprès des sympathisants des Républicains.
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