Avant d’annoncer la baisse du prix du « Levitra », Bayer Schering Pharma a sollicité l’Ifop pour mieux cerner les freins à l’utilisation de médicaments contre les problèmes d’érection. Réalisée du 8 au 12 avril auprès d’un échantillon de 954 hommes âgés de 18 ans et plus, une enquête révèle combien les problèmes d’érection sont un phénomène répandu dans la gente masculine – un Français sur deux admet avoir déjà eu des problèmes érectiles – et ceci alors même que l’érection est pour eux un acte nécessaire aussi bien à leur équilibre personnel qu’à l’harmonie de leur couple.
Compte-tenu de l’importance qu’ils confèrent à cette manifestation de leur virilité, les hommes interrogés apparaissent donc très largement disposés à prendre des médicaments de type IPDE5 : plus des deux tiers pourraient l’envisager s’ils avaient des problèmes d’érection – leur proportion étant particulièrement élevée chez les CSP+ et chez ceux ayant le plus fréquemment des rapports sexuels. Cependant, certains freins persistent en premier lieu desquels priment la crainte d’effets secondaires (citée par 69% des hommes interrogés) et le montant nécessaire à l’achat de tels produits (cité par 47% des hommes interrogés). Pour plus des deux tiers des hommes, le prix est d’ailleurs un élément important dans le choix de prendre ou non un traitement et ceci d’autant plus que la moitié d’entre-eux le juge « très élevé » lorsqu’on leur rappelle qu’il se situe en moyenne à 8 € par comprimé.
Dans ce cadre, une baisse des prix significative apparaît comme un levier susceptible d’avoir un réel impact sur la prise de ce genre de produits. En effet, plus des deux tiers des hommes interrogés déclarent qu’ils pourraient y avoir recours autant qu’ils le souhaitent si le prix par comprimé diminuait de moitié.
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