Pour la troisième fois en moins de deux ans, l’Ifop a mené pour le journal « L’Essor de la Gendarmerie Nationale », une enquête nationale auprès d’un échantillon représentatif des gendarmes français.
Cette nouvelle vague fait apparaître un malaise grandissant auprès d’une partie des effectifs de la gendarmerie : les gendarmes restent majoritairement satisfaits par leur situation professionnelle (62%) mais cet indicateur connaît une chute de 10 points.
Une dégradation liée non seulement à un sentiment de défiance croissant vis-à-vis des responsables politiques, mais aussi à un manque de moyens chroniques et à des conditions de travail jugées de plus en plus difficiles.
Les gendarmes sont ainsi une majorité (52%) à considérer que leurs conditions de travail se sont dégradées depuis quelques années, une proportion en progression de 6 points.
A noter néanmoins une amélioration ressentie dans la qualité des relations entre gendarmes et Français entre novembre 2016 et avril 2018 (+ 3 points).