Pour les Franciliens, et en comparaison d’une étude similaire menée en 1997, les lieux où le sentiment d’insécurité est le plus fort restent les quartiers sensibles (66%) et les transports en commun (58%, soit 7 points de moins qu’en 1997). Viennent ensuite leurs domiciles ou quartiers de résidence (21%, +5), les centres commerciaux (13%, -11 points) et les lieux proches de leur travail (6%, -1).
Cette étude de l’Ifop pour France-Soir révèle également que 60% des Franciliens interrogés déclarent se sentir souvent (15%) ou parfois (45%) en insécurité dans les transports en commun, un chiffre en forte hausse par rapport à 1997 (36% à l’époque). A l’inverse, 36% des personnes interrogées ne se sentent que rarement ou jamais en insécurité dans les transports en commun d’Ile-de-France. Dans le détail, les femmes (66%), les jeunes de moins de 35 ans (65%) et les habitants de la Grande couronne (63%) sont ceux qui ressentent l’insécurité le plus fréquemment.
Enfin, en dehors des agressions physiques, les injures et les insultes contribuent principalement à créer de l’insécurité dans les transports (52%, +5 points par rapport à 1997), devant les vols (50%, +11 points) et les menaces verbales (38%, -1 point). La hausse sensible du sentiment d’insécurité dans la transports constatée par rapport à 1997 (+24 points) s’explique donc assez fortement par la multiplication des vols, notamment de téléphones, largement médiatisée ces derniers mois.
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