Si le droit à l’avortement est très massivement envisagé comme un acquis par les Françaises (86%), cela n’empêche pas les femmes interrogées d’estimer en majorité que le fait qu’un avortement soit pratiqué en France pour 4 naissances constitue un chiffre trop élevé (61%) et 60% des Françaises d’appeler de leurs vœux des aides supplémentaires à destination des femmes confrontées à ce choix. Par ailleurs, la précocité des relations sexuelles apparaît comme la cause explicative première de l’augmentation du nombre d’IVG chez les mineures : 54% des femmes évoquent cet élément. Enfin, la situation matérielle (47%) représente aux yeux des Françaises le principal élément pouvant conduire une femme à ne pas mener sa grossesse à terme. Les influences extérieures, qu’elles résultent de l’avis du compagnon (13%), des professionnels médico-sociaux (12%) ou de l’entourage (8%), semblent jouer un rôle plus secondaire dans le processus de choix.
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