A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle 2017, France Digitale, Fiducial et l’Ifop présentent les résultats de leur étude « Les Français, les Start-up et l’élection présidentielle – Hacker la présidentielle 2017 ».
La moitié des actifs manifestent leur intérêt de travailler dans une Start-up (52%) et presque la moitié d’entre eux affirment avoir les compétences nécessaires pour y travailler (45%).
Ce type d’entreprise, bien que suscitant beaucoup d’intérêt, reste cependant peu incarné, puisque seuls 30% des Français sont capables de citer le nom d’une Start-Up française récente. Une nette majorité de Français (70%) estime que le droit du travail en France n’est pas adapté aux réalités auxquelles sont confrontées les entreprises. Pour autant, l’enquête montre que l’assouplissement des règles de licenciement n’est pas considéré comme une réforme juridique prioritaire qui permettrait de mieux adapter le droit du travail en France aux réalités auxquelles sont confrontées les entreprises. Cet enjeu spécifique clive en effet parfaitement l’opinion. Quant au développement du travail indépendant, il suscite un attentisme prudent et divise la population en trois groupes (36% favorables ; 26% défavorables ; 28% ne sait pas).
A l’instar de la vague précédente (janvier 2017), l’enjeu économique et social de lutte contre le chômage prime largement sur l’enjeu sécuritaire de lutte contre le terrorisme.
Alors que la campagne présidentielle entre dans sa dernière ligne droite, 73% des Français considèrent en effet que les candidats à l’élection présidentielle doivent parler en priorité de la lutte contre le chômage (+4 points par rapport à janvier) contre 27% qui évoquent la lutte contre le terrorisme.
Enfin, l’enquête montre qu’Emmanuel Macron apparaît de loin comme le candidat à l’élection présidentielle le plus proche des Start-up, ainsi que des TPE/PME, tandis que François Fillon est pour sa part associé aux grandes entreprises.
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