Les Français sont unanimes sur la question des soins palliatifs : 94% se déclarent en effet pour ce type d’approche de soins de fin de vie, qui consiste à apaiser la douleur et de répondre aux souffrances psychologiques du patient et de ses proches.
En pensant à leur fin de vie, les deux priorités des Français se portent, quasiment à égalité, sur le fait de ne pas être l’objet d’un acharnement thérapeutique (55%) et ne pas subir de douleur (50%). Par ailleurs, 43% des Français citent des éléments relatifs à l’accompagnement : le fait d’être accompagné (27%) et, plus marginalement, d’être soulagé psychologiquement (11%), d’être soutenu spirituellement (6%) et aidé socialement (5%). La possibilité d’obtenir l’euthanasie constitue une priorité en fin de vie pour environ un tiers des Français (34%).
Confirmant les craintes évoquées plus haut, l’acharnement thérapeutique se révèle être la plus grande peur dans Français quand ils pensent à leur fin de vie (37%), devant la douleur (33%), le fait de mourir dans l’isolement (22%) ou à l’hôpital (8%).
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