Dans le contexte actuel de crise sanitaire et économique, le risque d’être confronté à une situation de fragilité du fait d’un handicap, d’une maladie ou d’une situation de précarité apparaît comme préoccupant pour 82% des Français. Non seulement ce taux est élevé, mais il est également ancré et certain avec 33% de personnes interrogées qui craignent « tout à fait » ce risque. Dans le détail, les femmes semblent davantage préoccupées (85% contre 77% chez les hommes). Les aînés le sont de manière importante (84% à partir de 50 ans) en raison du fait qu’ils ont plus de chances d’y être confrontés directement. Toutefois, les jeunes apparaissent également craintifs vis-à-vis de ce risque de fragilité avec 79% des 18-24 ans déclarant craindre d’y être exposés. Ceci peut être le signe d’une prise de conscience très tôt des risques inhérents à des situations de fragilité.
Du fait de cette crainte répandue, 9 Français sur 10 considèrent que l’accompagnement des personnes fragiles à retrouver de l’autonomie et une place dans la société devrait être une priorité des pouvoirs publics. Les Français sont dans l’attente, de manière quasi unanime, d’engagements et de prises de positions fortes de la part du gouvernement et des collectivités locales, cette attente croissant avec l’âge.
Enfin, le développement de foyers adaptés, constituant une piste importante pour palier le déficit d’autonomie et d’épanouissement des personnes fragiles, rencontre l’adhésion et le soutien de près de 9 Français sur 10 (91%).
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