À quelques semaines de la présentation en conseil des ministres de la future loi de bioéthique, l’IFOP a réalisé pour l’Association des familles homoparentales (ADFH) une étude du 22 au 24 mai auprès de 2 000 personnes éclairant l’état de l’opinion sur l’anonymat du donneur ou de la donneuse dont les gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes) sont utilisées lors des procréations médicalement assistées (PMA) faisant appel à un tiers.
Contrairement à ce qui est autorisé aujourd’hui, 75 % des Français interrogés se disent « personnellement favorables à ce que les enfants puissent accéder dorénavant à l’identité du donneur ». Parmi eux, 33 % estiment que cette information ne doit être accessible qu’à compter de la majorité des enfants concernés, comme c’est le cas dans un certain nombre de pays européens.