Dans le cadre des récents débats autour de la réforme du délai de l’interruption volontaire de grossesse, IFOP a interrogé pour Alliance Vita les Français et les Françaises sur leur perception de cette question. En voici les principaux résultats :
Les Français se montrent très partagés face à l’avortement et au nombre d’interventions pratiqué en France, moins de la moitié (49%) jugeant que les 230 000 avortements en France par année relèvent d’une « situation normale car avorter est un acte auquel les femmes peuvent être exposées au cours de leur vie ». Les 51% autres estiment qu’une telle « situation est préoccupante car avorter reste un acte que l’on préférerait éviter », une opinion partagée par 52% des femmes.
Suite au constat partagé par 92% des répondants sur l’idée que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes « , près de trois quart (73%) des répondants jugent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse », une opinion qui croit avec l’âge – 64% des jeunes âgés de 18 à 24 ans la partagent contre 80% des personnes âgées de 65 ans et plus.