Plus de deux mois après le déclenchement de l’opération Serval, l’opinion publique continue de soutenir assez majoritairement (59 %) l’intervention militaire au Mali. Alors que lors de la précédente intervention en Libye, le soutien avait commencé à s’éroder assez rapidement, tel n’est pas le cas aujourd’hui puisque l’adhésion n’a reculé que de 4 points par rapport à notre première mesure réalisée au lendemain des frappes aériennes françaises. Si le gouvernement a déjà évoqué à plusieurs reprises un calendrier de désengagement rapide, c’est sans doute davantage pour des impératifs stratégiques et diplomatiques que pour tenir compte d’une contrainte d’opinion, qui ne se manifeste pas à ce jour.
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