Plus d’un Français sur trois âgé de 18 ans et plus (37%) est concerné par le phénomène de l’incontinence urinaire, qu’il est lui-même été touché (9%) et/ou par l’intermédiaire d’une (19%) ou de plusieurs personnes de son entourage (11%). Ce phénomène passe de marginal jusqu’à 64 ans (6%) à plus concret à partir de 65 ans : 13% des 65-74 ans déclarent être eux-mêmes concernés et près du quart des 75 ans et plus (23%).
Si une majorité de Français âgés de 18 ans et plus estime que l’incontinence urinaire n’est pas un sujet tabou, il convient de ne pas négliger la forte minorité (43%) de la population pour qui ce sujet est reconnu comme tel. Cette propension à l’associer à un phénomène tabou diminue lorsque l’on est davantage familiarisé avec le sujet, sans être forcément concerné : seuls 40% des individus connaissant plusieurs personnes de leur entourage concernées par l’incontinence urinaire estiment que ce sujet est tabou (contre 43% en moyenne). De même, la perception de ce caractère tabou décroît avec l’âge, là aussi dans une logique de plus grande familiarisation avec l’enjeu, la probabilité d’être atteint d’incontinence augmentant avec l’âge. 57% des moins de 35 ans estiment ainsi que ce sujet est tabou contre 44% des 35-49 ans, 37% des 50-64 ans et 30% des 65 ans et plus.
Les solutions les plus attendues pour aider les personnes souffrant d’incontinence urinaire portent sur le préventif. Parmi les bénéfices que l’on peut attendre d’une technologie aidant les personnes soufrant d’incontinence urinaire, le plus plébiscité constitue de loin la possibilité de signaler la nécessité d’aller uriner avant que le problème ne survienne (42%, proportion qui s’élève avec l’âge), loin devant le contrôle et la mesure à tout moment de l’accumulation d’urine dans la vessie (19%). En revanche, la limitation de l’usage des couches n’est citée que par 15%, que ce soit pour limiter en priorité les déchets polluants (8%) ou bien les dépenses financières de la personne concernée (7%).