Plus d’un Français (de 25 ans et plus) sur deux connait dans son entourage une personne ayant connu une baisse de mémoire susceptible d’affecter sa concentration au quotidien (53%). 18% connaissent même plusieurs personnes dans cette situation. Au-delà de sa large diffusion, l’intensité de cette baisse de mémoire est conséquente. Plus de 4 personnes sur 5 ayant des proches affectés par ce phénomène estiment que leur intensité était importante (82%), un tiers allant jusqu’à parler de baisses très importantes (30%).
L’environnement anxiogène autour de cette pathologie avive les craintes d’être soi même touché par une baisse de mémoire. Plus des trois quarts des Français âgés de 25 ans et plus (76%) craignent en effet d’être concernés par une baisse de mémoire, ce qui témoigne de l’ampleur de ce problème de société. Il est intéressant de constater que chez les plus jeunes également, cette peur est fortement ressentie : près de sept Français sur dix âgés de 25 à 34 ans en témoignent (69%). En outre, même les personnes qui n’ont pas des proches affectés craignent majoritairement une potentielle baisse de leur mémoire à l’avenir (63%). Cette crainte est donc ancrée au sein de l’ensemble de la société française.
En dépit de l’importance accordée à cet enjeu, la notoriété de plantes ou de compléments alimentaires contribuant au maintien des performances du cerveau et des fonctions liées à la mémoire est faible. Un tiers seulement des 25 ans et plus en a entendu parler et seuls 9% voient précisément de quoi il s’agit. Pourtant, leur potentiel est réel. Dans l’hypothèse où un complément alimentaire maintenant la performance de leur cerveau leur était proposé, deux tiers des 25 ans et plus (65%) déclarent être intéressés pour en prendre dont 16% qui montrent un intérêt certain. L’intention de prescription est lui aussi élevée. 61% des 25 ans et plus affirment en effet être prêts à recommander ce complément à leur entourage, dont 14% certainement. Cet indicateur de recommandation, particulièrement exigeant car il met en jeu sa responsabilité en impliquant d’autres personnes, est le signe d’un potentiel réel pour ce complément alimentaire, même si le taux de recommandation « certaine » est relativement faible.
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