Plus de 8 Français sur 10 (82%) indiquent se préoccuper des nuisances sonores, dont plus d’un tiers (35%) affirment même s’en préoccuper « tout à fait ». A l’inverse, moins d’une personne interrogée sur 5 (18%) ne prête pas d’attention particulière à ce type de désagrément (dont seuls 3% n’y accordent « pas du tout » d’attention), signe que le bruit représente une question d’importance dans la vie quotidienne.
Interrogés sur l’origine perçue des nuisances sonores, les personnes ressentant une gêne incriminent en premier lieu des éléments humains et des comportements individuels. Ainsi, deux principales sources émergent, réunissant des proportions de citations particulièrement importantes : la circulation routière d’une part (37% de mentions « en premier », 67% au total) et le voisinage d’autre part (respectivement 38% et 65%). Les équipements du domicile, les autres types de transports ou encore les chantiers et autres activités commerciales – cités tout au plus par 15% des interviewés – constituent des sources de nuisance considérablement moins identifiées.
Les nuisances sonores provoquant une gêne pour les interviewés lorsqu’ils sont à leur domicile ont essentiellement lieu de jour (48%), bien davantage que de nuit (24%) ou lors de ces deux périodes (28%). Si les nuisances diurnes sont les plus fréquentes, elles se révèlent parallèlement être les moins gênantes : seuls 25% des personnes affirmant être « très gênés » par les nuisances sonores indiquent que ces désagréments surviennent essentiellement de jour (contre 59% de celles qui ne les jugent que « peu gênantes »).
Une majorité de personnes ressentant une gêne liée aux bruits à son domicile (54%) déclarent que cette contrainte dure depuis plus de trois ans, quand un peu moins d’un quart (22%) estiment que ces nuisances sont plutôt récentes (moins d’un an). On note que l’ancienneté de la gêne ressentie n’a pas d’influence primordiale sur l’intensité de cette contrariété.
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