Dans un contexte géopolitique lourd de tensions, la Russie de Vladimir Poutine et les Etats-Unis de Donald Trump sont chacun perçus comme une menace par environ un Français sur cinq (respectivement 22% et 19%). Surtout, un interviewé sur deux renvoie dos-à-dos ces deux grandes puissances : pour 49%, elles sont aussi inquiétantes l’une que l’autre en matière de relations internationales. Dans le même temps, 10% estiment que ni l’une ni l’autre ne représentent une telle menace. Bien que la question russe opère un clivage dans les positionnements des candidats à l’élection présidentielle, on n’observe pas d’écart important sur cette thématique selon les électorats, tout juste celui d’Emmanuel Macron se montrant plus sévère à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine (30% la voient comme une menace).
Concernant les frappes américaines en Syrie lancées auprès l’attaque chimique imputée au régime de Bachar el-Assad, une majorité de Français s’y dit favorable (54%). Mais si cette adhésion est nettement majoritaire dans les électorats de droite et d’Emmanuel Macron (61 à 62%), elle est plus faible à gauche, voire minoritaire parmi les soutiens de Jean-Luc Mélenchon (45%). De plus, le niveau d’adhésion à ces frappes observé chez l’ensemble des Français correspond à l’adhésion à une intervention onusienne en Syrie après des attaques à l’arme chimique par le régime, en 2013 (55%).
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