Alors que les comptes publics français connaissent une situation de fort déséquilibre, le sondage réalisé par l’Ifop pour le JDD atteste du sens des responsabilités des Français : 67% d’entre eux se déclarent prêts à faire des efforts pour redresser les comptes du pays. Toutefois, dans les faits, lorsqu’il s’agit de l’adhésion à différentes modalités potentielles de la réforme fiscale, les Français font preuve d’une moins bonne disposition dans la mesure où ils tendent à privilégier prioritairement des hausses d’impôts ciblés tels que l’ISF (53%) ou l’augmentation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (44%) au détriment d’une hausse des impôts à large assiette. De fait, seule une minorité des Français se dit favorable à une augmentation d’un point du taux de CSG (43%) ou de la TVA (36%). Enfin, malgré un discours de politique générale se voulant rassurant de ce point de vue, un consensus se fait jour chez les Français (84%) pour considérer que les classes moyennes et populaires ne seront pas épargnées par les hausses d’impôts et de prélèvements.
partager