Dans un contexte où 70% des Français connaissent désormais la notion, l’aidance apparaît plus que jamais au cœur de leurs préoccupations. 21 % des personnes interrogées disent apporter régulièrement et bénévolement une aide à une personne malade, en situation de handicap ou de dépendance, une proportion sensiblement plus élevée chez les femmes (24%) que chez les hommes (18%) mais qui concernent toutes les générations. Cette aide apportée concerne avant tout un membre de sa famille (74%) ou de son voisinage (18%).
Néanmoins, signe que la notion demeure encore floue, seulement 58 % des personnes qui déclarent aider régulièrement une personne en difficulté se définissent en tant qu’aidant, n’ayant pas la sensation de faire quelque chose d’exceptionnel. Si ces personnes aimeraient aider davantage, elles se retrouvent souvent confrontées à un manque de temps (56%) et de moyens (37%).
Aussi, les interviewés qui connaissent la notion « d’aidant » estiment qu’une aide matérielle serait la plus efficace pour « aider les aidants », qu’il s’agisse d’une indemnisation pour ces derniers ou d’aides financières dédiées aux services à la personne. Pour ce faire, l’Etat et les collectivités territoriales sont clairement perçus comme les acteurs les plus à même d’agir efficacement.