Acteur majeur d’un secteur évènementiel durement touché par la crise sanitaire, WEEZEVENT a souhaité réaliser une étude sur la façon dont les Français se projettent vis-à-vis de la pratique d’activités de divertissement et de la participation à des événements à l’heure du déconfinement.
Cette étude a montré que 93% des Français ressentent un manque quant à la pratique d’activités de divertissement suite au confinement, et que la reprise de cette pratique suscite une inquiétude pour une proportion identique (93%).
Le manque de divertissement est d’autant plus prégnant qu’il s’agit d’activités « immersives », à forte charge émotionnelle : les activités manquant le plus aux Français sont ainsi le sport amateur, devant les événements sportifs et les festivals. L’inquiétude est d’autant plus forte que les activités concentrent un grand nombre de personnes, à l’image des festivals et événements sportifs, concentration qui rend difficile la distanciation physique.
En dépit des craintes et de l’inquiétude que la crise sanitaire suscite, les Français continuent à se projeter dans les événements de divertissement : ils envisagent tous une reprise de leurs activités, 67% pensant même les reprendre dès l’ouverture légale ou quelques semaines après. Les organisateurs d’événements auront un rôle important à jouer dans l’accompagnement du public, en permettant le respect des gestes barrières et la présence d’un personnel équipé de matériel sanitaire et formé aux notions d’hygiène, mesures jugées incitatives à la participation à un événement par plus de 62% des Français.
Par ailleurs, 85% pensent consacrer à ce poste, après le confinement, un budget au moins équivalent à ce qu’ils faisaient avant la crise. De plus, ils ont conscience des difficultés financières que cette crise fait peser sur les organisateurs d’évènements, et si en cas d’annulation, près de 7 Français sur 10 préfèrent le remboursement, direct ou sous forme d’avoir, un tiers des répondants déclare être prêt à payer plus cher son billet afin de soutenir les organisateurs. Cette proportion atteint même 52% chez les 18-24 ans.