La fibrillation atriale reste un mal méconnu en France. 13% seulement des personnes interrogées déclarent savoir de manière précise ce qu’est ce trouble du rythme cardiaque, tandis que 27% n’ont que de vagues connaissances sur le sujet. A contrario 60% ne connaissent pas la fibrillation atriale.
Les représentations associées à la fibrillation atriale sont pour autant conformes aux conclusions médicales. Environ trois quarts des personnes connaissant ce trouble considèrent à juste titre qu’il ne provoque pas toujours de symptômes (74%) et qu’il existe des traitements pour prendre en charge la fibrillation atriale (73%). Parmi elles, les individus appartenant aux professions et catégories socioprofessionnelles les plus aisées sont surreprésentées. La proportion de personnes jugeant que la fibrillation atriale peut entraîner un accident vasculaire cérébral est en revanche moins importante, bien que majoritaire (61%), ce qui s’explique par les difficultés à se positionner des seniors. 47% d’entre eux s’accordent sur cette affirmation, contre 53% la mettant en doute.
52% des personnes interrogées déclarent avoir peur d’être victime un jour d’un accident vasculaire cérébral, contre 48% n’évoquant aucune inquiétude à ce sujet. Les femmes s’avèrent être les plus anxieuses quant à la possibilité de faire un jour un accident vasculaire cérébral. Leur niveau d’inquiétude se démarque notamment des hommes à partir de 35 ans. 60% des femmes de 35 ans et plus déclarent en effet avoir peur d’être atteintes d’une attaque cérébrale au cours de leur vie, contre 45% de leurs homologues masculins du même âge. Les moins diplômés se montrent également plus anxieux que la moyenne (58% contre 52% pour l’ensemble des Français).
Interrogés sur le premier réflexe à avoir si une personne fait un accident vasculaire cérébral, 76% des Français déclarent qu’il faut appeler le 15 pour une intervention du SAMU. Ce résultat induit une consolidation des connaissances sur les accidents vasculaires cérébraux confortant les campagnes de communication menées sur le sujet (68% en 2012, 76% en 2013). 18% des personnes interrogées évoquent cependant la mise en position latérale de sécurité comme premier réflexe en cas de survenue d’un accident vasculaire cérébral, tandis que le recours au massage cardiaque fait l’objet de citations plus marginales (6%). A l’analyse des résultats détaillés, ne se fait jour aucune différenciation dans les différents catégories de la population, traduisant une pénétration analogue des communications autour des accidents vasculaires cérébraux.
partager