- Synonyme de convivialité et de juste rapport qualité-prix, le camping séduit 8 Français sur 10
L’image globale des Français vis-à-vis du camping est largement positive : près de 8 Français sur 10 en ont une bonne image (79%) en 2025, et près d’un quart en ont même une très bonne image (22%).
Les plus enthousiastes sont, assez logiquement, les sondés qui choisissent ce type d’hébergement pour leurs vacances (42% de ceux qui ont séjourné en camping au cours des 3 dernières années en ont une très bonne image vs 13% de ceux qui n’ont pas fait ce choix) et, corollairement, les segments de population qui se retrouvent le plus dans la clientèle des campings, à savoir les parents d’enfants de moins de 14 ans (30% en moyenne vs 20% des personnes sans enfant au sein de leur foyer), et les catégories modestes (31% VS 10% des catégories aisées).
Les atouts du camping sont multiples aux yeux des Français, mais peuvent se résumer autour de deux idées majeures :
- Son rapport qualité-prix, identifié spontanément comme le premier avantage par 29% des répondants. Les Français sont d’ailleurs très largement d’avis (adhésion autour de 80%) que le camping permet aux personnes en difficultés financières de partir en vacances malgré tout (79%), qu’il participe à la mixité sociale (80%) ou encore permet des vacances confortables à prix raisonnables (76%) ; des opinions qui n’ont jamais été aussi partagées qu’en 2025 : respectivement +9 points (par rapport à 2020) et +9 points (par rapport à 2013), +10 points (par rapport à 2013). De telle sorte que, dans le contexte actuel de tension sur le pouvoir d’achat, 83% considèrent que ce mode de vacances va être de plus en plus privilégié pour des raisons économiques (83%).
- Sa convivialité, identifiée spontanément comme le deuxième avantage par 19% des répondants (bonne ambiance, rencontres, cadre familial). Ainsi, en assisté, près de 9 Français sur 10, qu’ils soient campeurs ou non, adhèrent à l’idée que c’est « un mode de vacances convivial » (88%, 38% en étant convaincus).
Le sentiment de liberté ainsi que le lien particulier avec la nature sont aussi associés au camping : 8 sur 10 voient dans le camping un moyen de se rapprocher avec la nature (79%).
- La pratique du camping est le plus souvent une expérience familiale
Au cours des trois dernières années, 31% des Français ont choisi le camping comme mode de vacances – une proportion en ligne avec celles mesurées les années passées.
C’est chez les parents, notamment les parents de famille nombreuse que l’on retrouve le plus de campeurs (57% des personnes ayant au moins 2 enfants de moins de 14 ans au sein de leur foyer vs 27% des personnes sans enfant – soit plus du double) ainsi qu’au sein des personnes en âge d’avoir des enfants (39% des 35-49 ans vs 23% des 65 ans et plus). Les seniors sont toutefois des campeurs plus assidus : 76% des 65 ans et plus vont au camping tous les ans ou presque vs 29% des 29-34 ans).
L’expérience semble par ailleurs se transmettre d’une génération à l’autre : 75% des campeurs interrogés ont découvert cet hébergement dans leur jeunesse, le plus souvent en partant en vacances avec leurs parents (59%) et dans une moindre mesure en colonie de vacances (36%).
- Le camping répond aux contraintes financières des vacanciers
Déjà identifié comme un atout par l’ensemble des Français, le rapport qualité-prix du camping prix constitue, pour 61% des campeurs, la raison première de leur choix. La convivialité et la proximité avec la nature sont aussi mentionnées, mais apparaissent en arrière-plan sur le podium (citées respectivement par 37% et 32% des répondants).
Ceux qui cherchent l’intérêt économique du camping y parviennent au travers de la diversité des offres pouvant être adaptées au budget (91%) et permettant une meilleure maîtrise des dépenses (86%). De telle sorte que pour 83% d’entre eux, ce mode d’hébergement leur permet de continuer à partir en vacances malgré la baisse de leur pouvoir d’achat. Plus frappant encore, dans un contexte où 31% des campeurs interrogés déclarent ne pas être partis en vacances dans leur jeunesse, près de la moitié affirme que le camping leur a permis de partir en vacances pour la première fois de leur vie (47%, 65% des bénéficiaires d’aide au départ en vacances).
Près de 9 campeurs sur 10 ont déjà adopté en parallèle des stratégies pour réussir à partir malgré tout. Le plus souvent, il s’agit de concessions soit sur le confort (74%) – en acceptant un hébergement d’entrée de gamme, en privilégiant un emplacement plutôt qu’un hébergement en dur -, soit sur les dates de vacances (72%) ; une preuve donc que l’offre du camping peut en effet s’adapter à tous les budgets, comme le pensent quasiment tous les campeurs (91%).
Près de la moitié d’entre eux ont tout de même déjà reconsidéré soit la durée de leur séjour soit sa mise en œuvre (47%). Les parents, notamment, adoptent plus volontiers des stratégies plus radicales : 53% réduisent la durée de leur séjour (vs 37% de ceux qui n’ont pas d’enfant), 38% renoncent à leur séjour (vs 20%).
- Au-delà du prix, la présence d’activités sportives, culturelles et artistiques impacte le choix des vacanciers et contribue à la réussite d’un séjour
Le choix entre différents types d’offres de séjour en camping dépend de plusieurs critères, dont certains plus communs que d’autres : il est important pour près d’un campeur sur deux que le camping soit proche de la mer ou de la plage (47%), que les hébergements soient confortables (45%) et que le lieu dispose d’une piscine ou d’un parc aquatique (43%). Prise de manière individuelle, la pratique d’activités sportives, artistiques ou culturelles n’apparaît pas comme fondamentale (ex : 7% souhaitent que l’hébergement comprenne des équipements sportifs, 5% du spectacle vivant, etc.). Néanmoins, si l’on considère ces activités dans leur ensemble, leur accès constitue une attente pour 36% des campeurs – ce qui placerait de fait cette offre en 5ème position, juste derrière la proximité avec la nature (pour ceux qui bénéficient d’une aide financière pour partir en vacances, il s’agit du critère numéro 1 – cité par 45% VS 33% des non-bénéficiaires).
Et pour cause, les activités sont pratiquées par quasiment tous les campeurs (91% pratiquant au moins une des activités suggérées). La randonnée arrive en tête (77% la pratiquent, et 12% voudraient le faire), suivie de près par les visites culturelles ou de sites patrimoniaux (respectivement 73% et 15%). Parmi les activités moins courantes, on trouve les arts comme la danse, le cinéma, la musique (28% s’y sont tout de même déjà essayés au camping), et les sports d’équipe (27% ont déjà fait du volleyball / football, etc.) qui sont davantage prisés par ceux qui ont déjà adopté ce type de loisir chez eux. Pour près des trois quarts des campeurs qui participent à des loisirs au camping, cette opportunité apparaît indispensable pour des vacances réussies (72%) et joue même un rôle dans le choix entre différents campings (77%, dont 31% qui en sont convaincus). Les campeurs les plus modestes sont particulièrement sensibles à ce type d’offre : 87% des personnes gagnant moins de 900€ par mois en font un critère de choix de mode d’hébergement (camping vs hôtel ou Airbnb), contre 74% en moyenne et 60% des campeurs les plus aisés. Les parents sont également 81% à partager ce point de vue (vs 70% de ceux qui n’ont pas d’enfant au sein de leur foyer).
Le camping constitue une véritable porte d’entrée vers de nouveaux loisirs : plus d’un tiers des campeurs ont ainsi pratiqué une activité (culturelle ou sportive) qu’ils ne réalisent pas chez eux (37%). C’est particulièrement vrai pour les visites culturelles, la randonnée et les sports aquatiques.
S’agissant des pratiques sportives spécifiquement, pratiquées en camping par 86% des campeurs, leur pratique se prolonge presque systématiquement après le retour des vacances : 9 campeurs sur 10 ayant fait un sport lors de leur séjour l’ont poursuivi ensuite (89%), dont 65% à un rythme soutenu. C’est également vrai auprès de ceux qui ont pratiqué pour la première fois en camping : 54% ont poursuivi leur nouvelle activité à leur retour de vacances, 17% le font même de façon régulière.
- Zoom sur les CSP modestes (employés, ouvriers)
Les Français issus des CSP modestes sont particulièrement séduits par le camping, pour lequel ils ont quasiment tous une bonne image (85%). À l’instar de l’ensemble de la population, ils ont principalement découvert ce mode d’hébergement par le biais de leurs parents, mais presque la moitié d’entre eux reconnaît aussi privilégier aujourd’hui le camping pour des raisons budgétaires alors qu’ils avaient d’autres habitudes de vacances par le passé (46% des campeurs d’origine modeste vs 37% des campeurs).
C’est d’ailleurs bien le rapport qualité-prix qui, comme pour les autres amateurs de camping, constitue la motivation principale au recours à cet hébergement. Mais les CSP modestes semblent apprécier davantage, pour ce budget, la possibilité de partir en all inclusive (22%,4ème motivation après le prix, la convivialité et la proximité avec la nature, vs 14% des campeurs). Preuve de cet attachement pour des vacances « tout compris », lorsqu’un arbitrage budgétaire doit être fait pour les vacances, ils ont davantage tendance que les autres à accepter de revoir à la baisse la durée du séjour (en partant moins longtemps, moins souvent) mais pas de rogner sur leur confort (en visant l’entrée de gamme ou en privilégiant un emplacement plutôt qu’un hébergement en dur).
En termes d’activités, ils semblent montrer plus d’intérêt que les autres à la pratique d’activités artistiques ou de sports d’équipe au camping ; c’est d’ailleurs un critère particulièrement important dans le choix de ce mode d’hébergement pour les employés spécifiquement (84% vs 74% des campeurs).