Si les Français sont très massivement acquis à l’idée d’un blocage temporaire puis d’une baisse du prix des carburants (88 % de favorables et 52 % de très favorables), seuls 40 % d’entre eux pensent que François Hollande tiendra cet engagement de campagne. Ce niveau de scepticisme est strictement identique à celui qui prévalait déjà en janvier dernier quand le candidat Hollande avait fait cette proposition. Sans surprise, le blocage des prix des carburants est le plus ardemment demandé parmi les ruraux (60 % de très favorables contre 43 % parmi les franciliens) et les ouvriers (63 % de favorables contre 43 % « seulement » auprès des cadres supérieurs), catégories les plus affectées par la hausse du prix de l’essence.
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