Les résultats de cette étude réalise pour le groupe Prévoir indiquent que bien vieillir constitue dans l’imaginaire de la plupart des Français un défi difficile à relever. Ils ont d’ailleurs tendance à vouloir repousser cet horizon inquiétant puisque plus ils vieillissent, plus l’âge estimé de l’entrée dans la vieillesse est retardé.
Première source d’inquiétude lorsque les Français pensent au vieillissement, l’état physique préoccupe davantage que l’état psychique ou moral : les personnes interrogées s’accordent largement à dire que bien vieillir signifie avant tout vieillir en bonne santé.
On observe une bonne identification des pratiques à mettre en place pour bien vieillir et une forte propension à les adopter, peut-être sur-déclarée. Bien qu’ils estiment à 49 ans l’âge à partir duquel il devient nécessaire de commencer à se préoccuper de bien vieillir, la plupart des personnes interrogées indique avoir déjà en pratique adopté un mode de vie qui leur permettra d’envisager sa vieillesse dans de bonnes conditions. Toutefois, persiste dans ce domaine une réelle zone de progrès en termes de prévention puisque des facteurs comme l’alcool ou le tabac ne sont pas identifiés comme néfastes pour le bien vieillir.
Enfin, un facteur rend les Français inégaux face au vieillissement : la catégorie socio-professionnelle et plus généralement les moyens financiers, qui interviennent comme un élément déterminant pour l’adoption des pratiques permettant un vieillissement dans les meilleures conditions (alimentation, vie sociale et culturelle, pratique d’un sport, etc.). En résulte un rapprochement de cette échéance anxiogène qu’est la vieillesse parmi les catégories populaires de la population.
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