Pour la sixième fois depuis 2015, Ifop recueille l’opinion des Français âgés de 25 à 65 ans sur la vie économique et immobilière en France.
Une brusque détérioration de l’appréciation de la situation économique globale.
La part des Français âgés de 25 à 65 ans se montrant pessimistes sur la situation économique enregistre un rebond spectaculaire pour s’établir à nouveau à un niveau majoritaire 51% pour la première fois depuis octobre 2017.
Ce pessimisme plus marqué sur la situation économique en général et sur son propre état d’esprit rejaillit sur les comportements immobiliers.
30% des 25 à 65 envisagent d’acquérir une résidence principale au cours des cinq prochaines années (-4 points vs mars 2018) alors qu’une progression importante de cet indicateur avait été constatée lors de la vague précédente.
Au global, 40% des 25 à 65 ans ont l’intention d’acquérir au moins un bien immobilier dans les cinq prochaines années, soit une baisse de 4 points sur 6 mois. Une majorité de jeunes aspire néanmoins toujours à devenir propriétaire.
Un scepticisme à l’égard de l’efficacité de la politique fiscale menée par l’exécutif et le gouvernement vis-à-vis de l’accès à la propriété
Les trois quarts des Français de 25 à 65 ans (74%) estiment que la politique menée par Emmanuel Macron et le gouvernement est défavorable à l’accession à la propriété. 27% la perçoivent même comme « pas du tout » favorable au fait de devenir propriétaire.
L’Union Européenne est perçue comme plus attractive que la France dans les domaines immobiliers et du développement de l’activité des entreprises.
Une majorité de Français de 25 à 65 ans disent percevoir l’Union Européenne comme une zone attractive pour les investissements dans les biens immobilier (58%), alors que moins d’un sur deux font le même constat pour la France (49%, soit un écart de 9 points avec l’UE).
Des Français attachés à l’Union Européenne, moins à l’Euro.
Les Français de 25 à 65 ans se montrent encore attachés à l’Union Européenne : près de deux tiers (63%) se disent défavorables à l’éventualité d’un « Frexit », et un tiers s’y oppose « tout à fait » (33%). A noter qu’à l’inverse, un quart se dit très favorable à la sortie de la France de l’Union Européenne (24%), soit un total de 37% y étant favorable.
Mais dans le même temps, une minorité des répondants estime actuellement que l’Euro est une bonne chose pour la France (47%), alors que 60% des 18 ans et plus partageaient cet avis en juin 2018.