Une loi sur l’accessibilité connue, mais jugée insuffisamment appliquée ainsi qu’une attente forte concernant le respect des délais.
Six ans après sa promulgation et quatre ans après sa mise en application, la loi « handicap » de 2005 portant sur l’accessibilité des lieux publics (la troisième en 30 ans) affiche un taux de notoriété très satisfaisant, 70% des personnes interrogées déclarant en avoir entendu parler et un quart (24%) la connaissant même « parfaitement ». Devant les récents débats visant à faire déroger aux échéances fixées par la loi « handicap », selon laquelle un maximum de bâtiments doivent être accessibles à tous d’ici 2015, la position des interviewés apparaît particulièrement tranchée : ils se prononcent quasi-unanimement (90%, dont 46% de « tout à fait d’accord ») en faveur d’un maintien du délai de la réalisation de ces objectifs. L’assouplissement de la loi de 2005 ne recueille quant à elle que 36% d’avis favorables (dont seulement 9% d’avis « tout à fait » favorables).
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