LESIEUR, qui soutient L’OBSERVATOIRE DES CUISINES POPULAIRES, s’est intéressé fin 2014 avec l’Ifop au sujet de la transmission culinaire, au sens large. Comment se traduit l’apprentissage de la cuisine? Par qui passe-t-elle ? Via quels supports ? Quels éléments sont transmis ? La transmission culinaire s’opère-t-elle de la même façon qu’avant ? Autant de questions traitées au travers de cette étude, qui révèle notamment que… :
– L’implication culinaire décline sur les plus âgés. Les plus jeunes, moins dans le quotidien, cuisinent plus dans une recherche de plaisir.
– L’apprentissage à l’origine passe quelque soit l’âge par la mère, puis s’ouvre à une autoformation via internet ou les livres de cuisine.
– La transmission mère-fille reste majoritaire, mais on observe de plus en plus que la transmission se fait aussi vers le fils. Les hommes, qui par ailleurs se mettent de plus en plus à la cuisine, commencent eux aussi à transmettre leur savoir, sachant que leur apprentissage s’est vraisemblablement fait plus tardivement.
– Les plats traditionnels semblent moins transmis qu’avant, au profit d’un métissage culinaire (via les conjoints ou amis). L’équilibre alimentaire semble aussi plus prégnant.
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