En réponse à une enquête du syndicat de professeurs SE-Unsa , le Ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon affirmait fin août son opposition à la suppression des notes à l’école, mais déclarait être favorable à une évolution du système de manière à engendrer « un encouragement et [non] un découragement ».
Interrogés à ce sujet par l’Ifop pour Métro, les Français montrent une ferme opposition à la suppression des notes à l’école. 20% des interviewés seulement se déclarent en effet favorables à leur suppression, contre 80% souhaitant le maintien du système de notation. Signe d’un certain attachement, la proportion de personnes déclarant n’être pas du tout favorables à cette suppression s’avère particulièrement élevée, s’établissant à 42%. La question ne suggère guère de clivages selon les différents segments de la population, qui marquent chacun leur opposition à la suppression des notes à l’école. Les sympathisants de gauche se montrent cependant moins défavorables que les sympathisants de droite (28% de « favorables » contre 12% à droite). Les personnes les plus concernées, c’est-à-dire les parents d’enfants de moins de 18 ans, ne dérogent pas à la règle : 23% d’entre elles sont favorables à une suppression, contre 77% y étant défavorables.
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