Trois quarts des Français affirment qu’ils seraient prêts à accueillir leurs parents âgés à leur domicile si ces derniers rencontraient des difficultés financières ou étaient en perte d’autonomie (73%). Cette solidarité déclarée s’avère plus consistante chez les plus jeunes (80% des moins de 35 ans, +10 points par rapport aux plus de 35 ans), pour lesquels le souvenir d’une aide parentale matérielle et financière, souvent sollicitée lors de leurs premiers pas dans la vie adulte, est probablement plus vivace.
Dans le cas inverse, la quasi-totalité des personnes interrogées ayant des enfants serait prête à accueillir l’un d’entre eux si celui-ci venait à rencontrer des problèmes financiers (93%), plus de la moitié en étant très certaine (59%). Aucun clivage sociodémographique ne se fait jour, attestant un peu plus du caractère très consensuel de ce positionnement.
L’élan de solidarité que les Français interrogés témoignent à l’égard de leur famille se manifeste également de manière plus générale concernant le don aux œuvres caritatives : trois quarts d’entre eux déclarent avoir donné à une œuvre caritative (73%) et plus de la moitié l’ont même fait plusieurs fois (56%).
Sur ce point, de forts clivages partagent différents segments de population :
– les hommes tendent à donner davantage que les femmes (78%, +8 points par rapport aux femmes)
– les plus âgés, assez logiquement, ont également plus d’expérience en la matière que leurs cadets (de 59% des 18-24 ans à 86% des 65 ans et plus)
– les CSP+, plus aisées financièrement, sont plus nombreuses à faire des dons que les CSP modestes (86% des professions libérales et cadres supérieurs, +8 points par rapport aux professions intermédiaires, +23 points par rapport aux CSP-)
– enfin, les habitants de la région parisienne déclarent faire preuve de plus de générosité à l’égard des œuvres caritatives que ceux de province (83%, +11 points).
partager