Après une première étude réalisée en partenariat avec l’IFOP en juin 2020, WEEZEVENT a souhaité prolonger cette expérience en réalisant une seconde vague en juillet 2020. Cette seconde vague permet de suivre la façon dont les Français se projettent vis-à-vis de la pratique d’activités de divertissement et de la participation à des événements, et ce tout au long du processus de déconfinement progressif que nous traversons actuellement.
Cette seconde vague montre que si le manque global par rapport aux activités reste stable avec la même proportion de Français déclarant ressentir un manque quant à la pratique d’activités de divertissement (93%, identique à la vague de juin), le manque s’est intensifié et les Français sont plus nombreux à déclarer ressentir un manque fort. Cela se retrouve en particulier dans les activités dont la réouverture n’est pas encore actée (Festivals, Night-Club…). Dans le même temps, l’inquiétude diminue et seuls 3 Français sur 10 restent fortement inquiets vis-à-vis de la pratique d’une ou plusieurs activités (contre plus de 4 sur 10 en mai).
L’intensification du manque et la baisse de l’inquiétude se traduisent naturellement par une augmentation du nombre de Français déclarant vouloir reprendre leurs activités dans les premières semaines suivant leur ouverture légale (71% contre 67% en Mai). La moitié des Français (52%) jugent par ailleurs que les conditions plus strictes de reprise pour certaines activités par rapport à d’autres secteurs accueillant du public (Transports par exemple) sont injustifiées et près d’un tiers (31%) d’entre eux conditionnent leur retour à la levée totale des mesures restrictives.
Cependant, aussi impatients qu’ils soient de reprendre leurs activités, les Français restent attentifs au rôle des organisateurs et considèrent toujours les mesures sanitaires prises par l’organisateur comme le critère le plus important à prendre en compte avant de se rendre à une activité de divertissement (50% des répondants y accordent une importance forte).
Au-delà de ces enseignements génériques, des spécificités émergent entre les différents types d’activité, témoignant d’un rapport différent entretenu avec chacune.