Moins de trois ans après la précédente réforme des retraites qui s’était principalement traduite par le recul de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ, ce sujet revient de nouveau au cœur du débat. Interrogés par l’Ifop pour Sud-Ouest Dimanche sur leur adhésion à différentes mesures visant à assurer la pérennité du système et le niveau des pensions versées, les Français se montrent majoritairement hostiles à tout nouvel effort supplémentaire. Le refus le plus net (60% de « pas favorables ») concerne un nouveau recul de l’âge de départ au-delà de 62 ans, l’opposition est forte également (57% de « pas favorables ») sur l’allongement de la durée de cotisation au-delà des 42 annuités déjà prévues pour 2020 (réforme de 2003) et l’opinion est un peu plus partagée (48% de « favorables », 52% d’« opposés ») pour ce qui est de l’augmentation des cotisations retraites payées par les employeurs et les salariés.
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