La compréhension vis-à-vis des séquestrations de patrons demeure majoritaire même si le niveau d’approbation baisse quelque peu dans l’opinion publique par rapport à avril dernier. On notera néanmoins que 44 % des ouvriers approuvent ces actions (contre 40 % en avril). Si l’adhésion à ce type d’action a reculé dans le grand public, elle s’est donc maintenue voire renforcée parmi les ouvriers, catégorie la plus concernée par le sujet. Assez logiquement, les menaces de destruction sont davantage condamnées que les séquestrations même si 16 % les approuvent, cette proportion s’établissant à 30 % parmi les ouvriers. Aux yeux des Français (et plus encore parmi ceux qui approuvent ces comportements), ces gestes seraient principalement expliqués d’une part, par les fortes inégalités de revenus entre les salariés et les actionnaires et les hauts dirigeants, et d’autre part, par le fait que ces licenciements ou fermetures de sites seraient d’abord motivés par des considérations boursières et financières.
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