Dans une actualité marquée par les aveux de dopage du cycliste allemand Jan Ullrich et les révélations sur l’ancien champion de France Laurent Jalabert, la question de la présence du dopage sur le Tour de France est prégnante à quelques jours du départ de 10 centième édition à Porto-Vecchio.
Le niveau de suspicion accordé à une victoire d’étape sur le Tour de France atteint son stade le plus élevé. En hausse de 14 points par rapport à 2007, 92% des personnes interrogées déclarent douter de l’honnêteté d’une telle performance sur la Grande Boucle, dont 43% éprouvent « toujours » des doutes. Alors que le Tour de France a toujours été émaillé par des cas de dopage au cours des précédentes éditions, l’actualité récente, ajoutée à la déchéance des titres de Lance Armstrong en début d’année, semble avoir eu raison de la croyance des Français en la magie de cette course mythique. Ce désenchantement est d’ailleurs particulièrement présent parmi les populations les plus jeunes : environ la moitié des moins de 50 ans (45% des moins de 35 ans et 52% des 35 à 49 ans) suspectent « toujours » de dopage un vainqueur d’étape sur le Tour de France, contre 36% à 38% des 50 ans et plus.
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